sábado, 23 de fevereiro de 2013

E A POLÊMICA CONTINUA...


L’université portugaise Fernando Pessoa récidive à Béziers

Fin décembre 2012, l'ouverture à Toulon d'une antenne de l'université portugaise Fernando Pessoa avait soulevé un tollé . Cette université dePorto est l'une des dix universités privées du Portugal et envisage de dispenser en France, moyennant des frais d'inscription conséquents ( 7500 à 9500 euros par an ) des études de pharmacie, dentaires ou d'orthophonie . Associations d'étudiants en chirurgie-dentaire, syndicats professionnels ont crié au contournement du numérus clausus, les pouvoirs publics s'inquiétaient de cette initiative. Geneviève Fioraso la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a ainsi enjoint la rectrice de Marseille de porter plainte pour usage abusif du titre université et pour non-respect des déclarations préalables à la création d'établissement d'enseignement privé, ce qui fut fait le 4 décembre 2012. L'enquête de la police judicaire est en cours .
De son côté, le Secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur du Gouvernement portugais, Joao Filipe Queiro indiquait, dans un mail adressé le 17 décembre au Monde que " l''Université Fernando Pessoa, même dans le cas de diplômes qu'elle octroie et qui sont reconnus au Portugal, n'a pas la compétence pour délivrer des diplômes portugais en France". Enfin, le centre hospitalier de Toulon, propriétaire de locaux désaffectés et qui avait consenti un bail précaire d'un an à cette université privée, a prié les occupants de déguerpir en juillet ...Bref ce projet audacieux qui posait de multiples problèmes de mise en œuvre, quel corps enseignant avec quels équipements et quels lieux de stages pour les étudiants, semblait condamné.
  "Nous avons le droit européen pour nous"
Pourtant, l'université Fernando Pessoa a démarré le 8 janvier avec 90 étudiants, 55 en odontologie(dentaire) et 35 en orthophonie, la filière pharmacie étant pour le moment abandonnée...Malgré les prix, les candidats recrutés parmi les refoulés du très sélectif concours des études de médecine, ne manquent pas "Les étudiants iront faire leur stage pratique au Portugal et auront des cartes d' étudiants portugais", souligne Bruno Ravaz le directeur de ce centre universitaire (terme qui permet d'éviter habilement  le mot université)  qui est par ailleurs avocat, maître de conférence en droit et ancien président de l'université, publique cette fois, de Toulon. "Nous avons le droit européen pour nous qui  garantit la liberté d'établissement" plaide t-il en ajoutant " Nous créons des emplois, formons des dentistes qui manquent en France sans demander un sou à la collectivité, "
"Arrêtons de jouer les faux-culs ! "
Plus provocant encore, Bruno Ravaz et Raymond Couderc, le sénateur-maire de Béziers ont, le 21 février, annoncé, conférence de presse à l'appui, l'ouverture d'une deuxième antenne française de Fernando Pessoa. En dépit de l'avis défavorable du rectorat de Montpellier, Le projet est d'accueillir, dès septembre 2013 quelque 190 étudiants en médecine-dentaire (60 places), Ortophonie (30), Kinésitherapie ( 60 étudiants) mais aussi en Architecture et urbanisme (40).  La commune a accepté de louer un bâtiment d'un Iut inoccupé pour 60.000 euros par an la première année, 70.000 la deuxième année. "Nous avons besoin d'étudiants, souligne le sénateur-maire,"il faut arrêter de jouer les faux-culs. D'un coté, on permet à des étudiants d'aller se former hors de nos frontières, en Roumanie Cluj, en Belgique, en Hongrie, de l'autre, on manque de médecin, de dentiste, de kiné et l'on doit faire venir des médecins de l'étranger.  Pourquoi se priver de ses solutions qui ne  pèsent pas sur les budgets publics"!
Cette initiative à la frontière de la légalité qui joue sur le désarroi des étudiants met le doigt là où ça fait mal, nos études de santé découragent beaucoup de bons candidats ... Face aux règles européennes, le numérus clausus des professions de santé est il tenable?
Isabelle Rey-Lefebvre

FONTE:

http://enseignementsup.blog.lemonde.fr/2013/02/22/luniversite-portugaise-fernando-pessoa-recidive-a-beziers/

quinta-feira, 14 de fevereiro de 2013



Ministra alemã perde título de doutora por plagiar tese

A ministra da Educação da Alemanha, Annette Schavan, de 56 anos, é a quarta autoridade do país a perder o doutorado por plágio

Renata GiraldI, da





A ministra da Educação da Alemanha, Annette Schavan
Annette Schavan: ela disse que vai recorrer da decisão da universidade

Brasília – A ministra da Educação da Alemanha, Annette Schavan, de 56 anos, perdeu o título de doutora depois de ser denunciada por plágio (cópia de trabalho de outros) da tese final. A Universidade de Dusseldorf, no Oeste da Alemanha, decidiu hoje (6) retirar o título da ministra. O Conselho Acadêmico declarou inválido o título obtido há três anos. Shavan é a quarta autoridade do país a perder o título de doutora por plágio – um ex-ministro e dois deputados passaram pela mesma situação anteriormente.


A decisão foi aprovada por 2 votos a favor, 2 contra e 1 abstenção. A iniciativa foi anunciada pelo presidente do Conselho Acadêmico da Universidade de Dusseldorf, Bruno Bleckmann. O Conselho da Faculdade de Filosofia considerou que há provas de que Schavan incluiu “de forma sistemática e premeditada” na sua tese um trabalho intelectual que não lhe pertence.
Schavan está fora da Alemanha, em viagem oficial à África do Sul. Segundo assessores, ela disse que vai recorrer da decisão da universidade. O escândalo sobre a tese de doutorado da ministra veio à tona quando um jornal alemão, o Der Spiegel, divulgou relatório técnico informando que a tese apresentada em 1980 com o título Pessoa e Consciência continha “características próprias de plágio”.
As suspeitas sobre a ministra ocorrem logo depois da demissão do ex-ministro da Defesa Karl Theodor zu Guttenberg, em março de 2011, que reconheceu ter “cometido erros” na sua tese universitária. A Universidade de Bayreuth (na Baviera) retirou o título do ex-ministro e gerou discussões nos âmbitos acadêmico e político.

Em seguida ao caso de Guttenberg, a Universidade de Heidelberg (no Sul da Alemanha) retirou o título de doutora da deputada Silvana Koch-Mehrin (Partido Liberal, o FDP), que ocupava na ocasião a vice-presidência do Parlamento Europeu. Ela também foi acusada de plagiar sua tese de doutorado. Antes dela, o deputado Jorgo Chazimar-Kakis, do mesmo partido, também perdeu o título após reconhecer ter plagiado a tese. Com informações da agência pública de notícias de Portugal, Lusa.

Fonte da notícia: http://exame.abril.com.br/mundo/noticias/ministra-alema-perde-titulo-de-doutora-por-plagiar-tese
 

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